la vraie pâque

le temps s’est arrêté. les choses que nous faisions par habitude, par réflexe ou même par instinct, ne sont plus d’actualité; ces choses ne peuvent survivre dans ce nouveau décor pandémique de la covid-19. les choses remplies de vanité ont été exposées par ce fameux virus de la destruction, pour peut-être aussi nous réveiller et nous amener à réaliser que nous avons laissé la vanité nous diriger. je réalise que ce temps de confinement est tellement précieux et ne doit pas être pris à la légère. dans mon coeur, je ressens cette urgence de ne pas sortir de ce confinement de la même façon que j’y suis entrée; sans avoir laissé au St-Esprit le soin de renouveler mes pensées, de transformer mon coeur et de remettre mes priorités à la bonne place. Jésus est tout ce dont j’ai besoin. tout ce que je désire, c’est lui.

il y a un avant et un après coronavirus.

avant le coronavirus, combien de temps étions-nous prêts à investir pour passer du temps avec lui ? combien de fois avons-nous utilisé le prétexte d’être trop occupé, trop surchargé, trop fatigué, trop énervé, trop paniqué ? trop, trop, trop de fois ! est-ce que ce sont les choses de ce monde qui dirigent nos vies ou les choses de Dieu ? je me parle d’abord à moi-même. le temps que nous avons appartient à Dieu, et il a remis entre nos mains la responsabilité de bien l’utiliser, d’en être de bon intendant et gestionnaire. mais que faisons-nous réellement avec notre temps ? je me questionne, je me parle à moi-même, encore une fois. sur 24h, avez-nous déjà tenté d’identifier les éléments qui composent notre journée et la durée que nous accordons à chaque chose ?

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mais où est Dieu ?

quelle place donnons-nous à celui qui donne le souffle de vie ? ce message appelle à la réflexion, tout simplement, et rien d’autre. je dois absolument repenser à la manière d’organiser mon horaire post-rona, afin de laisser la première place à Jésus. il est mon pain quotidien et j’ai besoin de manger de ce pain pour vivre comme il voudrait que je vive, pour rêver de ce qu’il rêve, pour parler de ce qu’il parle, et surtout pour être tout ce qu’il est et ce, dans toutes les dimensions de ma vie. ma vie ne m’appartient plus dès le moment où elle a été crucifiée sur la croix avec Jésus. son sang si précieux a été versé pour le pardon de mes péchés et pour me donner la vie, sa vie. je ne vis plus pour moi, mais pour lui, car il est maintenant en moi. en réalité, arielle n’existe plus. la nouvelle arielle se trouve en Jésus et ce Jésus habite en elle. il n’est plus question de mes intérêts, de mes ambitions, de mes désirs, de ma volonté, de ce que je crois être bon, juste et parfait, mais de ce que Jésus considère comme bon, juste et parfait, car il est lui-même toutes ces choses : bon, juste et parfait. pourquoi vouloir chercher ces choses dans le monde, dans la vanité, dans l’éphémère ? nous sommes dans ce monde mais pas de ce monde. notre nouvelle réalité, c’est celle du royaume, celle de l’Esprit. sur la croix, Jésus s’est chargé de prendre ma vie et par sa résurrection, m’a donné sa vie en échange. quel précieux cadeau. sa vie glorieuse, sa vie victorieuse et triomphante est devenue la mienne. je peux affirmer, aujourd’hui, que je suis enfant de Dieu et que ma vie est glorieuse, victorieuse et triomphante. j’ai triomphé de la mort, car Jésus a triomphé de la mort. j’ai vaincu le péché, car Jésus, ma justice, a vaincu le péché. j’ai accès à la vie éternelle, car Jésus est le seul chemin qui mène à la vie éternelle.

avec cette nouvelle naissance (salut), cette nouvelle identité (enfant de Dieu) et cette nouvelle réalité (royaume des cieux), j’ai également une nouvelle position : ressuscitée avec lui, je suis maintenant assise dans les lieux célestes avec Jésus (éphésiens 2:6), et regarde chaque situation du ciel vers la terre, et non l’inverse. Jésus m’a tout donnée; sa vie, son esprit, son autorité, sa liberté. notre moto est que tout est accompli (jean 19:30) et c’est pourquoi nous pouvons marcher avec assurance dans notre identité et déclarer avec foi que nous sommes déjà victorieux ! merci Jésus pour la révélation de qui tu es. merci de nous ramener à la simplicité de vivre avec toi la communion, la pâque.


la première pâque en égypte
(exode 12 : 21-23)

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la première pâque (passover en anglais) eut lieu en égypte alors qu’un ange allait frapper l’égypte et faire mourir tous les premiers nés. la seule manière dont le peuple d’israël pouvait se protéger, c’était en badigeonnant les portes et linteaux de leur demeure avec le sang d’un agneau. toute maison qui présentait du sang sur leur porte était épargné de la mort. en lisant ce passage, cela me rappelle l’essence même de la pâque et de sa célébration : Jésus fut cet agneau pascal et parfait, qui a été immolé pour ôté le péché du monde. il a vaincu la mort pour nous donner sa vie, sa vie en abondance. alors que nous sommes à l’aube de célébrer cette pâque, rappelons-nous de ceci : par son sacrifice à la croix, Jésus est passé par-dessus nos fautes, nos transgressions, nos iniquités, et il les a chargées sur lui, sur son corps meurtri, blessé et brisé. il a pris sur lui nos péchés et le châtiment redoutable qui nous menaçait est retombé sur lui. notre dette a été payée. son corps a été transpercé et son sang a coulé, violemment. ce sang qui scelle la nouvelle alliance que nous avons avec lui. une alliance qui garantit la vie, la protection, le pardon de nos péchés, la restauration de nos coeurs, la guérison de nos corps et la délivrance de notre âme. voilà mon espérance, voilà ma récompense.


la vraie pâque, c’est Jésus lui-même : il s’est offert à nous et est devenu le chemin parfait pour accéder au Père, à la vie éternelle et à toutes les richesses du ciel.


rappelons-nous de la vraie signification de la première pâque juive, car c’est l’héritage que nous transmettrons à nos enfants et aux enfants de nos enfants. ce n’est pas une fête commerciale, c’est une fête bien spéciale qui place à l’honneur un Jésus ressuscité !

| arielle nkambou |